Articles dans les médias. LA MUSE (Deuxième partie)

Un recueil poétique formé de nouvelles et de récits pour Bernard Anton

PAR PIEUVRE.CA LE 1 DÉCEMBRE 2022 ROMAN

Qui est la Muse? À l’origine, ce terme fait référence aux neuf déesses dans la mythologie grecque et qui font écho aux arts. Calliope, Thalia, Clio, Terpsichore, Euterpe, Érato, Melpomène, Polymnie et Uranie. Ces protectrices encerclent l’artiste et l’inspirent… Après tout, elles sont un peu l’intermédiaire entre l’artiste et les dieux!

Le poète Ben doit être particulièrement proche de Terpsichore, la maîtresse de la poésie lyrique, mais aussi Calliope qui adore sa forme épique.

Dans son ouvrage, qui contient huit textes différents, mais tous liés par son engagement, l’auteur installé au Québec nourrit son imaginaire de situations à l’apparence ordinaires. Par exemple, cette petite dame qui attend sous un abribus en plein hiver, dans la Générosité de Violette. Ou bien le bourreau des cœurs à la retraite : Gustave, bien déterminé à trouver son épouse.

Un livre qui marque

C’est pourquoi ce livre ne laissera personne indifférent, grâce à ces discours mis sous forme de textes touchants, révoltants. La thérapie par le voyage peut être une façon saine de découvrir, se rendre compte à quel point les gens sont différents et uniques, avec toutes les spécificités qui font que chaque individu ne se ressemble pas. Exactement comme les voisins de Greg, dans L’œil de lynx de l’observateur.

Le narrateur qui voyage De Bruxelles à Florence, en faisant des rencontres uniques… et puis Greg, qui a récemment déménagé et s’amuse à décortiquer précisément la personnalité, l’attitude de ses voisins comme il les perçoit. En réalité, ces scènes se présentent en toute simplicité.

Pourtant, elles incarnent un message particulier. Le ton varie : le lecteur retrouvera la malice et l’humour de Bernard Anton, surtout grâce à ses tournures de phrases toujours très travaillées. Mais l’écrivain fan de haïku souhaite aussi dénoncer l’inqualifiable et l’innommable : il n’hésite donc pas à décrire une agression physique voire un crime passionnel.

Avec sa plume naturellement poétique, Anton parvient à accuser les coupables de la société. Il semblerait que les rouages manquants ou malsains du monde soient dus à l’appât du gain et la cupidité humaine.

Certaines ombres dans le récit prennent une forme familière, à la manière de faits divers que le lecteur pourrait retrouver dans le journal. Une délinquance qui se détache totalement du bon sens ou de la moralité. Dans La Muse, les thématiques sont nombreuses. Par exemple, Bernard Anton décrit l’avidité et les limites de l’ambition. Lorsque le narrateur Gustave est persuadé que son bonheur repose sur la présence d’une épouse, celui-ci est tétanisé à l’idée de finir sa vie seul. Et pourtant, le temps passe!

Inéluctablement, la mort l’attend au bout du chemin. L’injustice et l’incompétence des administrations (au sens institutionnel) sont des sujets qui reviennent souvent dans les œuvres de Bernard Anton. La Muse ne fait pas exception à la règle.

Dans un monde où la technologie étouffe et où la violence est partout, les enfants se retrouvent formatés, attirés par les armes et tout ce qui relève de l’artificiel. Se reconnecter à soi, faire le vide devient nécessaire : réaliser qu’il est important de vivre et de se concentrer sur les choses qui nourrissent l’âme…

Finalement, le plus urgent n’est-il pas d’apprendre à se connaître et de chercher son propre bonheur, en faisant le bien autour de soi? Un message si simple, taxé de naïveté – mais qui devrait sans doute être au cœur de toutes les préoccupations en ces jours sombres.

Bernard Anton signe ici un recueil de récits et nouvelles qui correspondent parfaitement à son univers. De plus, il est important de souligner que cet auteur très spirituel s’est vraiment spécialisé dans le domaine du bien-être, du développement personnel grâce à des approches académiques, d’une guérison par le pardon. Une idéologie probablement issue de la mouvance bouddhiste et de l’Orient, qui semble particulièrement influencer ses travaux depuis des années…

Grâce à l’observation de son entourage, qu’il s’agisse du Québec en hiver ou bien des gens tout simplement, il parvient à toucher en plein cœur sa cible. L’ensemble se présente sous la forme d’une mini-série littéraire, qu’il est agréable de suivre et de découvrir.

Même si les nerfs du lecteur sont mis à rude épreuve, par le caractère souvent cru et parfois frustrant de certaines situations honteuses, il importe de rappeler que Bernard Anton n’est pas un polémiste. C’est un poète-artiste, qui profite de son art pour véhiculer des messages. Au cœur du recueil La Muse, on retrouve son implication particulière pour la planète qu’il place en tête de liste de ses combats. L’écologie fait en effet partie des sujets préférés de Ben, surtout en matière de poésie.

Sans cesse nourri par le spectacle d’un Québec préservé de l’industrie, l’homme médite et admire. Il en fait donc profiter ses lecteurs grâce à ses très nombreuses publications…

https://www.pieuvre.ca/2022/12/01/culturel-litterature-bernard-anton/?fbclid=IwAR0Qv4X_6pDmuYUu9bBDKYriXT_eSEiNv5XUMp-0l7a7wfgBCA4jvY9RXF4

LA MUSE de Bernard Anton : recueil de nouvelles et autres récits

Bernard Anton, auteur québécois, revient avec un nouveau livre (il en a déjà écrit une cinquantaine), intitulé La muse – Nouvelles et récits. Ce recueil de nouvelles est paru aux Impliqués, maison d’édition spécialisée dans les domaines des sciences humaines et de la création littéraire. C’est ce qui colle parfaitement au style d’écriture de celui que certains connaissent mieux sous son nom d’artiste : Ben.

Bernard Anton est un humaniste, et cela se ressent profondément à la lecture de ce recueil de nouvelles. Il se soucie du bien-être des personnes, et c’est ce qui ressort de ces huit histoires courtes. Il croit en les valeurs humaines, et c’est ce en quoi croient également nombre de ses protagonistes.

Mais pour en arriver à un tel résultat (bien-être des personnes, croyance en la nature humaine), les personnages de ses histoires traversent d’abord des moments difficiles. Les huit récits nous montrent à quel point l’humanité peut être mauvaise. On peut prendre l’exemple d’Éva, une veuve de cinquante-neuf ans qui va être délaissée par ses enfants après avoir récupéré une partie de son argent, et par son second mari qui va se jouer d’elle à plusieurs reprises. On peut également évoquer Mike, un jeune vendeur très motivé qui va s’attirer la jalousie de ses collègues et devenir leur souffre-douleur. Mais l’histoire la plus poignante, celle qui reste en tête, est celle de Violette, une femme mariée qui se fait agresser en rentrant tard chez elle, après avoir raccompagné son amie qui a peur de se déplacer seule le soir.

Dans chacune de ces histoires courtes, c’est le drame. Il arrive quelque chose au protagoniste qui fait qu’il perd pied. Et pourtant, parfois, cela arrive à cause de leurs actions. Violette n’avait-elle pas idée que c’est dangereux de se promener seule le soir ? Éva ne voyait-elle pas que son entourage se servait d’elle ? Comme Bernard Anton, les personnages avaient certainement une grande foi en la nature humaine. Résultat : en voulant faire le bien, ce sont eux qui subissent les conséquences néfastes.

Mais c’est également une fois qu’ils sont au plus bas qu’ils peuvent alors apercevoir la lumière qui va les tirer vers le haut. Quand il ne semble plus y avoir aucun espoir, c’est toujours là qu’on découvre les petits bonheurs qui font avancer. Toutes ces épreuves n’auront pas été vaines, car elles mènent à quelque chose de plus joyeux, pour le protagoniste ou son entourage.

Bernard Anton a choisi le titre La muse pour son livre. C’est aussi le titre de la dernière histoire du recueil. Jeanne y est bouleversante. Cette amoureuse de la poésie subit les violences de son second mari qui ne supporte pas qu’elle en parle. Elle possède un ami très cher à son cœur à qui elle se sent obligée de confier ses carnets, de peur que son mari ne les découvre et ne les détruise.

J’ai beaucoup aimé le style poignant de ces histoires courtes. L’auteur y dénonce les dérives de l’humanité, tout en donnant l’espoir d’un monde meilleur. Le recueil se lit très vite, non seulement du fait de son nombre de pages restreint, mais aussi parce qu’on se prend d’affection pour chacun des protagonistes et qu’on veut découvrir ce que l’avenir lui réserve. La lecture est très fluide, et très riche en émotions. Petit bonus : chacune des histoires débute par un petit dessin et une citation, et se termine par un haïku, style poétique si cher à l’auteur.

« fugace existence / l’on s’y attache pour rien / – miroir éphémère »

27 novembre 2022
https://proprosemagazine.wordpress.com/2022/11/27/la-muse-de-bernard-anton-recueil-de-nouvelles-et-autres-recits/

RECUEIL DE NOUVELLES ET AUTRES RÉCITS DE BERNARD ANTON

Bernard Anton est un homme aux multiples talents. Écrivain, poète, enseignant retraité, il a écrit de nombreux ouvrages de styles très variés. Celui qui nous intéresse ici est un recueil de nouvelles et autres récits dans lequel le Québécois nous plonge dans l’intimité de ses personnages aux histoires bouleversantes!

Un recueil de huit histoires courtes

Le recueil intitulé « La Muse » de Bernard Anton se dévore. On fait défiler les pages sans véritablement s’en rendre compte tellement on est plongés dans notre lecture, et puis à un moment on se rend compte qu’on est arrivés à la fin ! Il faut dire que les huit histoires courtes qui composent ce recueil sont passionnantes !

Bien au-delà du simple divertissement, on s’attache aux personnages qui prennent de plein fouet les injustices de la société, la méchanceté de certains individus, ou encore la malchance, tout simplement.

Des histoires courtes dans un livre de seulement 160 pages ?

On pourrait croire, au vu du nombre de pages restreint et de la quantité de nouvelles – elles sont au nombre de huit –, que l’auteur ne peut pas avoir eu le temps d’approfondir la psychologie de ses personnages, les lieux où ils évoluent et les interactions avec les autres. Croyez-moi ou pas, le résultat est bluffant ! Bernard Anton possède ce petit quelque chose dans son écriture qui fait que, dès les premières lignes d’une nouvelle histoire, on est happés dans son univers.

En plus, dans ce recueil, chaque nouvelle histoire débute par un petit dessin et une citation qui nous mettent dans l’ambiance et nous donnent les grandes lignes directrices de l’histoire.

Des personnages à un moment difficile de leur vie

C’est ce qui relie chacun des personnages de ces histoires. Ils sont tous à un moment de leur vie où ils doivent faire un choix qui, ils le savent déjà, aura peut-être des répercussions fâcheuses. Mais ils l’assument. Ils croient tellement en leur bonne étoile ou en la beauté de la nature humaine qu’ils sont persuadés que tout va s’arranger. Est-ce que la vie leur sera favorable ? Il vaudra que vous lisiez ce recueil pour le découvrir.

Je peux juste vous dire qu’à chaque fois, il y a une femme qui joue un rôle capital dans ces petites histoires, et grâce à leurs interventions, une solution est trouvée pour se sortir de la situation dramatique.

Un écrivain talentueux et engagé

La réputation de Bernard Anton n’est plus à faire. Ce ne sont pas moins de cinquante livres qu’il a déjà publiés. L’un des derniers, Célébrades, est un recueil de poèmes écrits sous forme de haïkus, dans lequel il fait, entre autres, l’éloge de sa muse Brigitte Bardot.

La muse – Nouvelles et autres récits

La muse, c’est également le nom que l’auteur a donné à la dernière histoire de son recueil de nouvelles. C’est certainement la plus belle des huit histoires de ce livre. Dans ce cours récit qui clôture le recueil à merveille, on suit Jeanne, veuve, dont le nouveau mari, jaloux, refuse qu’elle parle de poésie car c’était la passion qui l’unissait avec le défunt. Elle parvient cependant à conserver ses carnets de poèmes qu’elle cache dans un coffre-fort à la banque.

Vous l’aurez compris, La muse de Bernard Anton est un livre court mais intense. L’éditeur évoque des « récits coups-de-poing ». Ces récits vont droit au but, en dénonçant des choses, et en ne nous laissant pas indifférents. Si c’était bien là l’objectif de l’auteur, c’est un pari réussi ! Retrouvez ce titre aux Impliqués Éditeur.

25 novembre 2022
https://www.lemediaa.com/recueil-de-nouvelles-et-autres-recits-de-bernard-anton/

La Muse de Bernard Anton : un recueil à découvrir

Bernard Anton réside au Québec. Il affiche une carrière littéraire impressionnante, puisqu’il a publié de nombreux livres. En fait, il ne s’arrête pas à un seul genre, car ce virtuose des mots a déjà écrit des nouvelles, des pièces de théâtre, mais aussi des recueils dont Célébrades et Lauriers pour l’Ukraine pour les plus récents.

LA MUSE, SON DERNIER OUVRAGE

Ce poète présente aujourd’hui sa nouvelle œuvre, La Muse. D’ailleurs, cette figure semble particulièrement l’inspirer. Cette compilation de huit textes a pour ambition de révéler différents personnages ainsi que des situations souvent ordinaires. La cruauté est désormais bien ancrée dans le quotidien de chacun, une ignominie qui fait partie de l’existence : considérée comme la norme… Mais pour Bernard Anton, il est hors de question d’accepter une telle bassesse. Son ouverture d’esprit est au cœur de ses combats, c’est également ce qui lui permet de perdurer, en harmonie avec lui-même. La recherche de soi est une thématique très représentée dans les œuvres de Bernard Anton. Comment atteindre le bonheur, alors que les êtres sont tous mortels et voués à disparaître ? Après tout, il est toujours trop tard pour revenir en arrière. Reste donc l’ambition de « bien vivre sa vie », d’accepter les autres et surtout de rejeter le consumérisme, le matérialisme.

UN OUVRAGE À LA PLUME ESTHÉTIQUE

Par ailleurs, le titre de ce recueil est aussi le nom de la dernière nouvelle, la huitième. Deux enseignants se rendent compte qu’ils adorent la poésie. Jeanne et Benoît discutent… des relations conflictuelles. Un récit teinté d’agression : « L’amour de mon époux m’est pire qu’esclavage. Une tragédie rôde au-dessus de ma tête. » Puisque l’auteur est profondément opposé à la violence, cette dénonciation prend une tournure forte qui termine en beauté cet ouvrage à la plume esthétique.

BERNARD ANTON S’INSPIRE DU QUÉBEC

Bernard Anton choisit souvent des endroits qu’il connaît bien, dont le Québec. Les situations se tiennent dans des lieux parfois isolés, tantôt bondés. Par exemple, dans le texte L’œil de lynx de l’observateur, Greg est contraint de vendre la maison de ses parents. Enfin, il emménage dans un nouvel appartement et décrit finement les différents portraits de ses voisins. Aucun ne se ressemble, car ils sont tous uniques. Il évoque ses relations. Bernard Anton accorde de la visibilité à des personnages issus de la communauté LGBTQ+, en prônant notamment un idéal de tolérance. Ainsi, l’environnement de Greg est un patchwork, comme le monde. Malgré les spécificités de ces individus, il est encore possible de vivre ensemble…

UN TEXTE PROFOND

La Muse offre des leçons de vie brutales. En effet, les cœurs sensibles auront parfois la larme à l’œil, surtout parce qu’ils sont empreints d’empathie. Face à des situations profondément injustes, certains personnages sont malmenés par le destin. La seule issue peut être dramatique, tandis que d’autres se révèlent être des éclaircies. En réalité, chaque existence est propre à chacun. Bernard Anton souhaite sans doute brosser différents portraits, en exposant la réalité telle qu’elle est, sans filtre. Cette existence est souvent laide, parfois remplie d’espoir…

UN LIVRE QUI PARLERA À TOUS

En s’attaquant à des situations relativement ordinaires, l’artiste conclut un pacte non oral avec son lecteur. Les huit récits et nouvelles contenus dans l’ouvrage de La Muse trouveront forcément un écho en chacun. Par exemple, les personnes âgées rappelleront des aînés, des grands-parents pour les plus jeunes. Celles et ceux qui sont d’âge mûr se reconnaîtront dans les malaises et vertiges de ses héros normaux comme Gustave ou Jeanne.

L’AUTEUR AIME JOUER AVEC LES ÉMOTIONS DES LECTEURS

Très attaché à sa propre passion pour la poésie, Ben se fait plaisir avec des passages particuliers, où ses protagonistes rédigent des vers. En réalité, l’auteur s’inspire de lui-même pour donner vie à des figures réalistes et authentiques. Ainsi, le recueil prend une forme très crédible, en jouant avec les émotions des lecteurs. Il est urgent d’attirer l’attention sur les causes essentielles : l’acceptation de l’autre, la recherche du bonheur, réagir face aux violences considérées comme ordinaires. Plutôt que se taire ou se plaindre, Bernard Anton a choisi sa plus belle arme : une plume efficace et maîtrisée, où l’histoire la plus simple devient une légende. Nul doute que ces histoires marqueront les lecteurs, leur offrant au passage un instant de réflexion et de divertissement.

16 novembre 2022

La Muse de Bernard Anton : un recueil à découvrir

Connaissez-vous cet auteur, Bernard Anton ? Il est édité en France mais il réside au Québec. Je l’ai découvert récemment à travers un recueil de nouvelles et de récits : LA MUSE. J’aimerais savoir ce que vous en pensez. Son écriture est très fleurie dans le bon sens du terme – un délice pour qui savoure la langue française – ce qui ne l’empêche nullement de traiter de sujets terre à terre comme la vente d’un condo ou les agences de rencontres. Il écrit dans une langue à faire rêver et j’ai beaucoup aimé son humour. Ses personnages sont très crédibles et ils s’expriment – en général –poétiquement, comme si un conteur reprenait leurs propos tout en les enjolivant. Une belle lecture d’été, à mon avis. Avez-vous lu des livres de Bernard Anton ?

25 juillet 2023

Par Jacqueline Roch dans Groupe la Fureur de Lire.

Contact : bernard333@videotron.ca

Consultez le site web http://www.bernardanton.com

  • onglet « Quelques critiques et références » pour lire les autres critiques des autres oeuvres,
  • onglet « Bibliographie » pour voir les autres titres de l’auteur.

Laisser un commentaire